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Retour à la terre

Tout visiteur de notre site à Fontenoy venant en cette période ne pourrait passer à côté du charroi ininterrompu emmenant des terres provenant de nos bassins. Il ne serait que juste de se demander : d’où viennent ces terres et qu’en faisons nous ?

Passager clandestin

Nous traitons plus de 1.200.000 tonnes de betteraves chaque année durant la campagne betteravière. Celles-ci sont arrachées en champ et n’y subissent qu’un nettoyage léger.

Évidemment notre sucre ne présente aucune trace de toutes ces terres. Nous nettoyons nos betteraves et filtrons nos jus pour retirer la moindre trace d’impureté. Toutes les terres sont donc récupérées à différentes étapes de notre processus. Au total, ce n’est pas moins de 70.000 tonnes de terres que nous récupérons chaque année. A ce rythme là, nos bassins de décantation seraient vite remplis de terre. Pour le bien de l’usine, nous devons donc nous en séparer.

Un processus en deux étapes

Une fois les boues draguées du fond des bassins, séchées et drainées d’une grande partie de leur eau, les grues viennent récupérer ces terres et les chargent dans des bennes de transport présentées alternativement d’un côté puis de l’autre de la digue sur laquelle les grues se situent. C’est un ballet incessant de transporteurs. Évidemment, au plus sec le temps, au plus vite la boue séchera et pourra être emportée.

Un travail d’équipe

Toutes ces terres sont ainsi renvoyées d’où elles viennent pour combler des trous en champs ou créer un nouveau sol ferme et riche. Pour des raisons écologiques et économiques (tout ce processus est financé par Iscal Sugar), nous ne travaillons que dans un rayon de 25km depuis Fontenoy. Une centaine de personnes sont directement impliquées dans ce processus qui s’étale sur tout l’été.

Par Brieuc

administrator

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